Black Snakes T4 - Roman
Thèmes : Romance, Bikers, Suspense, Trahison, Actions, Rebondissements, Seconde chance, Mission, Drame, Amitié, Confiance
Sortie le : 31 juillet 2023
Nombre de pages : 521 pages
Formats disponibles : Broché, Ebook, Relié, Abonnement Kindle
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Résumé :
Bienvenue dans le 4ème tome de l'univers des Black Snakes. Une romance à suspense dans un gang de bikers.
*Cette histoire est destinée à un public averti *
Après avoir trahi les siens, Roman rejoint un gang de bikers ennemi qui sème le trouble et la terreur dans la ville de Chicago et met tout en œuvre pour les convaincre de sa loyauté.
Déterminé à aller au bout de ses objectifs, il ne recule devant rien, même renouer avec son ex, la femme qui l’a vendu il y a quatre ans.
Si dans un premier temps, Roman a l'intention de la détruire, il se ravise après s’être rendu compte que le temps semble s’être arrêté chez elle. Que s’est-il réellement passé?
Entre sa nouvelle famille et elle, ses certitudes s’envolent.
Pourquoi Roman a-t-il trahi les Black Snakes? Que cache-t-il? Roman sera-t-il capable de pardonner les actes passés? Saura-t-il écouter ou se fermera-t-il de nouveau à toutes explications?
La vérité n’est pas toujours bonne à entendre. Roman sortira-t-il indemne de cette histoire?
Extraits :
Ces extraits sont soumis à un copyright.
Extrait 1 :
J’avais vu juste, elle a bien l’habitude de porter une arme, d’où son geste tout à l’heure.
— Ah oui ? Vous m’arrêteriez ? Avec les menottes et tout, la taquiné-je en me rapprochant d’elle, mon casque à la main.
Ses joues rougissent, mais son regard ne plie pas.
— Euh… Je… je suis très sérieuse ! tente-t-elle de se reprendre.
— Mais moi aussi, je suis très sérieux. J’adorerais jouer avec des menottes.
Je me baisse jusqu’à son oreille puis lui susurre :
— Cependant, dans mon esprit, c’est vous qui seriez menottée… à mon lit.
J’ignore si une femme peut rougir davantage, toutefois son expression coincée m’amuse beaucoup. Moi qui pensais que les flics étaient tous les mêmes : sûrs d’eux, incapables, à se la jouer… cette femme semble se déstabiliser assez vite. Ou bien elle n’a pas connu beaucoup d’hommes, ou bien ils étaient tous trop sérieux et insipides.
— Vous n’êtes qu’un goujat ! s’agace-t-elle en plaquant ses mains contre mon torse pour me repousser.
— Ma proposition est sincère. Si jamais vous vous ennuyez dans votre petite vie pépère, n’hésitez pas à passer au MC.
Je pose mon index sur sa bouche avant qu’elle ne me coupe, elle rougit d’autant plus.
— Demandez Roman, terminé-je en enfilant mon casque avant de chevaucher ma moto pour regagner mon Club.
Extrait 2 :
Arrivé sur le palier, j’appuie sur la sonnette. Je réitère mon action jusqu’à l’entendre pester. La porte s’entrouvre sur son air apeuré qui me meurtrit, même si je comprends sa réaction. Je force l’entrée et pénètre son appartement sans son autorisation.
[...]
— Dégage d’ici, gronde-t-elle en allumant la lumière.
— Ferme-la, Alexia ! J’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil réparateur donc t’es gentille, tu me laisses dormir.
— C’est mon lit, mon appartement ! Va-t’en, Roman ! Retourne dans ton gang à la noix !
— Je ne peux plus rentrer chez les Black Snakes. Maintenant soit tu t’allonges à côté de moi pour dormir, soit tu prends le canapé, je m’en tape.
— Tu es vraiment devenu un connard !
— À qui la faute, hein ? tonné-je en la fusillant du regard.
Elle déglutit avant de baisser la tête.
— Je… j’étais prise au piège.
— C’est ça, rétorqué-je, sarcastique. Tu as toujours été une bonne petite flic soumise qui n’ouvre jamais sa gueule, Alexia ! De toute façon, on ne peut rien attendre de ces satanés poulets. Plus inutile, ça n’existe pas !
— Tu… Tu comptes… te venger de nouveau ?
Mes paupières se ferment en même temps que je reçois un coup de poignard en plein cœur.
Extrait 3 :
— Mais… ils… ils vont…
Je la retiens, lui bloquant toute sortie du seul lieu où elle est en sécurité. Les yeux fixés sur l’écran, je suis incapable de dissimuler les frissons de terreur qui me parcourent. Je m’écarte, l'aidant à se redresser en l’empêchant de regarder ce qu’il se passe. Impossible pour elle de contenir ses tremblements, sa détresse ainsi que ses pleurs. Elle se jette à mon cou et me serre si fort que j’en ai mal. Mes propres larmes ruissellent sur mes joues venant s’écraser dans ses cheveux bruns. Je n’aurais jamais cru assister de nouveau à une scène aussi horrible, toujours impuissante. Ma poitrine se comprime au point de m’empêcher de respirer.
— Putain ! Trouvez quelque chose, un indice, n’importe quoi ! hurle le Président des Black Snakes, désemparé, en tapant sur son PC aussi vite que son ombre.
— Prés’, tiens ! intervient Nate en lui tendant un morceau de papier.
— Qu’est-ce que c’est ?
Extrait 4 :
Le bruit de pas lourds et rapides dans les escaliers m’alarme. Tout se passe très vite. Je pousse Manu dans la penderie, lui donne mon poignard puis referme en lui ordonnant de ne pas sortir. Il s’offusque, s’apprête à se rebeller quand mon regard l’en dissuade.
La porte de la chambre s’ouvre à la volée, dévoilant un Patron hors de lui, les yeux remplis d’une haine sans nom. Que fait-il ici ? Il ne devait rentrer que demain si ma mémoire est bonne. Quand il remarque les liens coupés de Mira, il me foudroie du regard et gueule à ses hommes de me saisir.
Extrait 5 :
Les sirènes résonnent toujours non loin de là.
Plus vite, Roman !
Je presse le pas jusqu’à repérer enfin l’immeuble désiré. Une fois dans l’entrée, je grimpe les étages puis crochète la serrure comme mon Prés’ me l’a appris. Je mets une bonne dizaine de minutes pour ouvrir la porte. Je suis vraiment nul pour ce genre de tâche. Je pénètre à l’intérieur, referme le verrou, quand j’entends un cliquetis dans mon dos.
Je pose mon front contre la porte, dépité. Je ramène mes mains, dont celle tenant la mallette, de part et d’autre de ma tête.
— Un joli trou dans ta face de traître serait parfait !
— Je ne pensais pas te trouver à Chicago.
— Sinon tu aurais sonné, c’est ça ?
— Ça m’aurait évité de perdre dix minutes.
— Ton arme !
— À ma ceinture, dans mon dos.
Il la récupère puis s’éloigne. Mon épaule me fait un mal de chien. La brûlure et le liquide visqueux qui en glisse m’arrachent une grimace. Je décide de baisser mon bras droit avant de me retourner lentement. Mon frère, celui que je n’ai jamais pu encadrer jusqu’à récemment, me fusille du regard, son flingue pointé au niveau de mon front. Je ne vais surtout pas tenter le diable. À défaut de savoir se maîtriser, c’est un excellent tireur, et il me lamine toujours au corps-à-corps.
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